COURS NIVEAU 1

 

SOMMAIRE



 
 
 
 
 
 
 

1 Le Niveau 1

2 Notions de pression

3 Variations de volume

4 Flottabilité

5 Les barotraumatismes

6 L’essoufflement

7 Les accidents de décompression

8 Les signes

9 Organisation de la plongée

10 Le niveau 2


 
 
 


PLONGEUR NIVEAU 1


 
 
 
 

Organisation Générale

- Les sessions de plongeur Niveau 1 sont organisées à l’échelon du club, en formation continue ou sous la forme d’un examen ponctuel.

- L’acquisition de chacune des compétences 1 à 6 doit de faire au sein d’une même équipe pédagogique, il n’y a pas de chronologie dans la validation des compétences.
 
 

Conditions de candidature

- Etre licencié à la FFESSM (Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous Marins).

- Etre âgé de 14 ans au moins.

- Etre en possession d’un certificat médical de non contre-indication à la pratique de la plongée subaquatique établi depuis moins de un an.
 
 

Les prérogatives

- Plongée encadrée dans la zone des 20 mètres.

- Plongeur N1 = C.M.A.S.*
 
 

La progression

- Plongeur Niveau 2: permet l’exploration encadrée dans la zone des 40 mètres.
 
 

Les compétences

Le niveau 1 atteste de compétences. Ces compétences caractéristiques de ce niveau sont les conditions minimales d’accès aux prérogatives définies par l’arrêté du 22 juin 1998.

Le plongeur Niveau 1 doit posséder les compétences qui lui permettent d’évoluer dans l’espace médian sous la direction d’un Niveau 4 au minimum. Pour cela, il doit donc être capable de se prendre en charge sur le plan de son équipement et de ses évolutions.

Compétence n°1a : Utiliser son matériel


Compétence n°1b : Comportements et gestes techniques en surface


Compétence n°2 : Immersions et retour en surface


Compétence n°3 : Maîtrise de la ventilation en plongée


Compétence n°4 : Réactions aux situations usuelles.


Compétence n°5 (facultative) : Accession progressive à la plongée en équipe sur 10 mètres maximum.


Compétence n°6 : Connaissances théoriques élémentaires

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NOTIONS DE PRESSION


 
 
 
 

Pression atmosphérique, pression absolue, pression hydrostatique, moyenne pression (MP), haute pression (HP), en plongée il est sans cesse question de pression.

Mais au fait, qu’est ce que la pression au juste?
 
 

Qu’est-ce qu’une pression?

Pour le physicien c’est le rapport d’une force exercée sur une surface. Par exemple, chaque cm2 (surface) de notre peau supporte environ 1kg (force) représentant le poids de l’atmosphère. C’est la pression atmosphérique au niveau de la mer que nous ne ressentons pas car notre corps est incompressible et que ses cavités (estomac, sinus, poumons…) contiennent de l’air à la même pression.
 

(Pa)P=F(N)/S(m2)

 
 

Qu’en est-il dans l’eau?

En plus de la pression atmosphérique, notre corps va subir la pression exercée par le poids de l’eau au-dessus de nous.

Dans l’univers de la plongée, pour mesurer la pression, on utilise de préférence l’unité le bar et on considère que 1 bar = 1 kg/cm2.
 
 

Pression Atmosphérique

C’est la pression exercée par la couche d’air environnant la Terre.

Elle vaut 1013 millibar au niveau de la mer, que nous arrondirons à 1 bar.
 
 

Pression Hydrostatique

On parle également de pression relative.

C’est la pression exercée pat le poids de l’eau.

Elle augmente de façon régulière en fonction de la profondeur ; 1 bar à 10 mètres, 2 bars à 20 mètres, 3 bars à 30 mètres, …
 
 

Pression atmosphérique

C’est la pression exercée sur le plongeur au cours de son évolution en immersion.

C’est la somme de la pression atmosphérique et de la pression hydrostatique.
 
 


Pression Absolue = Pression Atmosphérique + Pression Hydrostatique

(Pression subie par le plongeur)                  ("Poids" de l’air)                                  ("Poids" de l’eau)
 
 
 
 
 






Variation de pression
 
 

Profondeur
Pression atmosphérique
Pression hydrostatique
Pression absolue
Surface
1 bar
0 bar
1 bar
10m
1 bar
1 bar
2 bars
20m
1 bar
2 bars
3 bars
30m
1 bar
3 bars
4 bars
40m
1 bar
4 bars
5 bars

 
 

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VARIATIONS DE VOLUME


 
 
 
 

Un certain Robert Boyle énonça en 1662 la loi de compressibilité des gaz: "le volume d’un gaz est inversement proportionnel à la pression qu’il subit"

En 1676, Edme Mariotte compléta la loi de Boyle en précisant: "à température constante".

Boyle était irlandais, Mariotte était français, c’est pourquoi la loi est surtout connue comme "loi de Mariotte".
 
 

Expérience
 
 

Si nous prenons un ballon d’un volume de 8 litres en surface, ce ballon aurait un volume de 4 litres à une profondeur de 10 mètres où la pression est de 2 bars.

Ce même ballon aurait un volume de 2 litres à 30 mètres et 1 litre à 70 mètres.

Si nous prenons ce même ballon d’un volume de 1 litre à 70 mètres et que nous le remontons vers la surface, l’air qu’il contient va se dilater et le ballon reprendra son volume initial de 8 litres à la surface.
 
 

Application à la plongée

En plongée, notre corps est soumis au même phénomène que le ballon, il subit une pression qui va réduire son volume (poumons, écrasement de la combinaison et de la stab…).

Moins de volume, donc moins de poussée d’Archimède, donc plus lourd.

Il faut rétablir le volume à l’aide de la stab afin de s’équilibrer à toutes les profondeurs.

De même lors de la remontée l’air contenu dans nos poumons va se détendre et augmenter en volume comme le ballon dans l’expérience.

Si on bloque sa respiration pendant la remontée, l’air contenu dans les poumons va les distendre jusqu’au point de rupture des tissus.

Cet accident très grave s’appelle la surpression pulmonaire et peut être évité facilement : il suffit de ne jamais bloquer sa respiration lors de la remontée (même en piscine).


 
 

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FLOTTABILITE


 
 
 
 

Nous avons tous remarqué avec bonheur que la bouteille de plongée si lourde sur le bateau ou sur le bord de la piscine devient plus légère une fois dans l’eau.
 
 
 
 

Que s’est il passé?

A l’immersion la bouteille doit faire sa place dans l’eau, elle déplace donc un certain volume (12 litres).

L’eau va alors exercer une force tendant à faire remonter la bouteille vers la surface, c’est la poussée d’Archimède.
 
 

Principe d’Archimède

"Tout corps plongé dans un fluide reçoit une poussée verticale de bas en haut égale au poids du volume du fluide déplacé".






Applications à la plongée

En plongée, nous allons donc subir une poussée vers le haut proportionnelle à notre volume (plongeur, bloc, combinaison, stab…).

Ce phénomène agit directement sur notre flottabilité et notre comportement dans ce milieu à trois dimensions.

Pour le plongeur, cette notion de flottabilité devra être parfaitement maîtrisée car c’est un gage de confort et de sécurité.

Pour trouver un bon équilibre dans l’eau, la variation de notre volume n’est pas uniquement lié à notre stab, mais peut également être obtenue grâce à la variation de notre volume pulmonaire; c’est le poumon-ballast qu’il faut utiliser sans modération pour adapter sa flottabilité.
 
 






Le lestage

Pour compenser la flottabilité du corps et de la combinaison, il faut adopter un lestage approprié, c’est à dire un lestage calculé pour tenir un palier de 3 mètres en fin de plongée avec une bouteille dont la pression est proche de la pression de réserve.
 
 

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BAROTRAUMATISMES


 
 
 
 

Placage de masque

Lors de la descente la pression augmentant, le masque se déforme. Lorsqu’il ne peut plus se déformer, il agit comme une ventouse sur le visage.

Les effets d’un placage de masque peuvent se traduire par une hémorragie oculaire ou des saignements de nez.

¨Prévention

Equilibrer fréquemment lors de la descente en soufflant par le nez..
 
 
 
 

Les sinus

Les sinus sont des cavités osseuses tapissées d’une muqueuse, ils sont en communication avec les fosses nasales.

En cas de rhume ou de sinusite, il peut y avoir obstruction des communications entre les sinus et les fosses nasales, il se produit alors une dépression dans le sinus lors de la descente due à une augmentation de la pression ambiante.

Il s’en suit alors des douleurs vives au niveau du front et la mâchoire, ne pas forcer et prévenir le moniteur.

¨Prévention

Ne pas plonger enrhumé.

Si la douleur survient à la remontée, redescendre de quelques mètres puis remonter plus lentement.
 
 

Les oreilles

Lors de la descente, la pression augmente, elle vient agir sur le tympan et le déforme.

Il s’en suit une douleur qui peut aller jusqu’à une lésion du tympan si l’équilibre n’est pas réalisé grâce à certaines manœuvres.
 
·La manœuvre de Valsalva

·La déglutition

Si les oreilles ne "passent" pas; le signaler au moniteur.

¨Prévention

- Consulter un médecin O.R.L. en début de saison de plongée.

- Ne pas plonger enrhumé.

- Ne pas attendre la douleur avant d’équilibrer.

- Ne pas faire de Valsalva à la remontée.


 
 
 
 
 

Les dents

La présence d’une carie ou d’un mauvais plombage peut provoquer de violentes douleurs à la suite du passage de l’air.

Il peut s’en suivre un éclatement de la dent lors de la remontée.

¨Conseils

N’hésitez pas à consulter un dentiste si vous soupçonnez un problème avant une sortie en mer.

Signalez lui que vous plongez afin qu’il apporte un soin tout particulier à un éventuel plombage.
 
 
 
 

Surpression pulmonaire

C’est le plus grave des accidents de plongée

Sa prévention est simple, il suffit de ne pas bloquer sa respiration au cours de la remontée afin de laisser s’échapper l’air qui se dilate dans nos poumons, la pression diminuant.

Il faut être particulièrement attentif dans les 10 derniers mètres où la variation de pression est la plus importante.
 
 

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ESSOUFFLEMENT


 
 
 
 
 

L’essoufflement en plongée est un phénomène à prendre très au sérieux qui peut avoir des conséquences très graves s’il n’est pas traité à temps.

Un plongeur essoufflé ne vide plus ses poumons, s’il fait une remontée panique, il risque une surpression pulmonaire accompagné d’un accident de décompression, il peut également être victime d’une noyade après avoir arraché son détendeur.

Le mécanisme

L’inspiration est un phénomène actif.

L’expiration est un phénomène passif, c’est un simple relâchement musculaire qui chasse l’air des poumons grâce à l’élasticité du thorax.

Si la fréquence ventilatoire devient importante, on expire mal car l’expiration naturelle a un faible débit, les poumons se gonflent, se remplissent en gaz carbonique (CO2), notre organisme ordonne une fréquence ventilatoire encore plus importante: c’est le cercle vicieux de l’essoufflement.
 
 

Les causes et facteurs aggravants

¨ La principale cause toujours présente, est une expiration insuffisante, inefficace.

¨ Le froid provoque une augmentation du métabolisme donc du CO2.

¨ Des efforts musculaires (palmage, agitation, mauvais lestage…); soyez cool.

¨ La peur; on retient sa respiration.

¨ La profondeur est un élément très important, il accélère le mécanisme de l’essoufflement.
 
 

La conduite à tenir

¨ Stopper tout effort physique.

¨ SOUFFLEZ !
 
 

Prévention

¨ Ne pas descendre avec un début d’essoufflement, le phénomène ne fera que s’aggraver en

immersion.

¨ Bien apprécier les efforts à réaliser au fond.

¨ Bien se protéger du froid

¨ Attention au lestage trop important.
 
 

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ACCIDENTS DE DECOMPRESSION


 
 
 
 

L’air que nous respirons est un gaz constitué de 80 % d’azote et de 20 % d’oxygène (en fait, il y a aussi du gaz carbonique et des gaz rares; argon, krypton, hélium…).

L’oxygène est consommé par notre organisme qui produit en retour du gaz carbonique évacué par les poumons.

L’azote, bien qu’il ne soit pas utilisé est présent dans notre corps sous forme dissoute.
 
 

Mécanisme

Lorsque nous plongeons, la pression ambiante favorise la dissolution de l’azote dans notre organisme.

La quantité d’azote dissoute sera facteur de deux paramètres: la profondeur et la durée.

Lors de la remontée, la pression va diminuer donc l’azote dissous va reprendre sa forme gazeuse qu’il faudra évacuer du corps par les poumons (par où il est entré).

Si on remonte trop vite, l’azote n’a pas le temps d’être acheminé par le sang vers les poumons, il se forme alors des bulles d’azote dans les tissus du corps; c’est l’accident de décompression.
 

Prévention

Vitesse de remontée maximum 15 mètres par minute, c’est à peu près la vitesse des toutes petites bulles que le plongeur expire.

Si on a accumulé beaucoup d’azote pendant la plongée, il faudra marquer une ou plusieurs pauses pendant la remontée; ce sont les paliers de décompression.

La durée des paliers de décompression et leurs profondeurs sont déterminées à partir de tables de plongée.

Courbe de sécurité

C’est une zone à l’intérieur de laquelle toute plongée ne nécessite aucun palier.

Toutefois, un palier de 3 minutes à 3 mètres est vivement recommandé en premier lieu pour s’assurer de ses capacités à le tenir.


 
 
 

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LES SIGNES


 
 
 
 

Des signes conventionnels internationaux permettent aux plongeurs de communiquer entre eux.

Tout plongeur doit parfaitement les connaître pour demander de l’assistance et assurer ainsi sa propre sécurité.

Tous les signes doivent effectués avec précision pour une bonne interprétation par les coéquipiers.

Chaque signe implique, soit une réponse, soit une action.
 


OK TOUT VA BIEN

Effectué par le moniteur, c'est un signe interrogatif qui demande obligatoirement une réponse qui peut être "CA VA" ou "CA NE VA PAS"

CA NE VA PAS
Main à plat, doigts serrés et rotations de la droite vers la gauche

Faire suivre ce signe d'une explication en indiquant la cause du problème : oreilles, sinus, dents, crampes, froid, …

JE SUIS ESSOUFFLE
Mains à plat sur la poitrine et mouvements alternatifs d'avant en arrière

C'est un signe de détresse qui nécessite une intervention rapide


JE N'ARR1VE PAS A PASSER MA RESERVE
Mouvement alternatif de bas en haut du bras.

Ce signe doit être à l'attention du plongeur le plus proche.
 


JE SUIS SUR RESERVE
Poing serré au niveau de la tempe 

Lorsque le plongeur éprouve urne certaine difficulté à respirer, il doit tirer sa réserve sans attendre et prévenir le moniteur avec le signe décrit ci-dessus 


JE N’AI PLUS D'AIR
Placer le tranchant de la main devant la gorge et effectuer des mouvements d'aller-retour.

Ce signe doit être effectué au plongeur le plus proche afin qu'il vous apporte assistance

J’AI FROID
Frotter lavant-bras avec la paume de la main.

Le moniteur amorcera alors le retour vers le bateau.

ON MONTE
ON DESCEND

 

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Organisation de la plongée
Respect de l’environnement
Comportement du plongeur


 
 
 
 

Avant la plongée
 
 

¨Etat physique et psychique

Rhume, fatigue, mal de tête, pas envie de plongée…;alors s’abstenir et profiter du soleil.
 
 

¨J’équipe mon bloc

Bouée, détendeur, passage des flexibles, lampe et gants dans les poches, j’essaie mon détendeur.
 
¨Je contrôle la pression de ma bouteille

Manomètre de surface ou celui du détendeur.
 
 

¨J’ai tout mon matériel

Palmes, masque, plombs, lampe, tuba, gants.
 
 

¨Avec qui je plonge?

Moniteur et coéquipiers.


 
 
 
 
 
 
 

Sur le site de plongée
 

¨Je m'équipe dans l’ordre

Palmes, lestage, bloc, masque autour du cou ou à la main.
 

¨Je me mets à l’eau

Seulement lorsque le moniteur m'a fait signe.

Je tiens la sangle de mon masque, stab légèrement gonflée.

Saut droit ou bascule arrière.

Rassemblement au mouillage.


Pendant la plongée
 
 
 
 

¨Nous restons groupés et attentifs

Repérage des couleurs des palmes et combinaison.

Je suis attentif à mes coéquipiers.

Je ne suis jamais plus profond que le moniteur.

J’équilibre régulièrement mes oreilles et je souffle dans le masque par le nez.

Je palme à mon rythme et préviens le moniteur s’il va trop vite et n’hésite pas à signaler même le plus petit incident.
 
 

¨Je signale, je suis sur réserve

Signe "je suis sur réserve", présenter le manomètre au moniteur.
 
 

¨Si je perds ma palanquée

J’attends 1 minute sur place en regardant sur 360°.

Si personne, je remonte lentement à la vitesse des petites bulles; penser à purger la bouée.

A 3 mètres tour d’horizon vers la surface.

Faire surface.

Signe Ok au bateau.

J’attends le moniteur.
 
 

¨La remontée

Toute la palanquée ensemble d’une façon groupée.

La main sur le bout ou sur la chaîne du mouillage.

Je ne redescends en aucun cas (perte de tuba, couteau, lampe…).

Arrêt à 3 mètres, tour d’horizon.
 
 
 
 
 
 

Après la plongée
 

¨En surface

Gonfler la bouée.

Garder le masque sur les yeux et le détendeur en bouche.

Ne pas rester sous l’échelle pendant la remontée des plongeurs sur le bateau.
 
 

¨Sur le bateau

Je range mon matériel, attention aux blocs sur les pieds.

Je baisse la réserve si le bloc en possède une.

Je demande la profondeur et la durée de la plongée au moniteur.

Si je retourne dans l’eau, je ne fait pas d’apnée.
 
 

¨De retour à terre

Je rince le matériel à l’eau douce.

J’évite les efforts physiques.
 
 
 
 
 
 

Respect de l’environnement

- Respect des épaves, on ne déplace rien.

- On ne remonte rien du fond.

- Attention aux palmes; éponges, gorgones, algues, corail…

- En France, il est interdit de chasser avec une bouteille.


 
 

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Le Niveau 2 (Brevet CMAS**)


 
 
 
 

Les Prérogatives

Autonomie entre plongeurs niveau 2 dans la zone des 20 mètres.

Plongée encadrée dans la zone des 40 mètres
 
 



 

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Dernière mise à jour : 15 aoùt 2000
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