Introduction générale

SOMMAIRE






0. Présentation *

1. Unités *

1.1. Longueur, distance *
1.2. Surface *
1.3. Volume *
1.4. Masse *
1.5. Temps *
1.6. Vitesse *
1.7. Température *
2. Résolution des problèmes * 2.1. Comprendre ce qui est demandé *
2.2. Poser le problème *
2.3. La résolution proprement dite *
2.4. La formulation du résultat *
3. Conclusion *
 
 
 
 
 


Présentation

Vous avez choisi de progresser vers l’autonomie, en préparant le brevet de plongeur niveau 2. Pour y parvenir, vous devrez acquérir un certain nombre de connaissances supplémentaires par rapport à celles que vous avez depuis le niveau 1, tant sur le plan pratique que sur le plan théorique.

C’est dans cet esprit que seront abordés, dans cette série de cours théoriques, différents aspects tels que :

Soyons clairs : " cours théoriques " ne signifie pas que nous ayons pour but de faire de vous de futurs prix Nobel de physique ou de médecine, ni des experts en matériel et encore moins des juristes. Il ne saurait être question de jouer ici au professeur Nimbus ! Cette formation se place, au contraire, dans une optique résolument pragmatique : elle est faite pour vous apporter les bases nécessaires à la compréhension des mécanismes mis en jeu par la plongée et vous permettre ainsi une pratique autonome, sure et réfléchie dans le respect de vos prérogatives.

Même si les supports de cours qui vous seront fournis sont suffisants, une bibliographie pourra être indiquée à ceux qui souhaitent en savoir plus. Les cadres techniques du club restent, c’est évident, disponibles pour vous fournir tous les éclaircissements qui pourront s’avérer nécessaires.

     
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1. Unités

Toutes les mesures que nous faisons sont exprimées par rapport à une unité, caractéristique de la grandeur mesurée. Ainsi, chez l’épicier, le fait de parler de litre ou de kilogramme nous renseigne non seulement sur la quantité mais aussi sur la nature de ce que l’on achète : s’agit-il, par exemple, d’un liquide ou d’un solide ?

Afin d’éviter les erreurs et les risque d’incompréhension, un système d’unités a été créé et est supposé appliqué à l’échelle planétaire. C’est pour cela qu’on l’appelle " système international " ou S.I. .

Rappelons, au passage, les multiples ou sous multiples d’unités résumés dans le tableau ci-dessous :
 

Milli
Centi
Deci
Unité
Déca
Hecto
Kilo
÷ 1000
÷ 100
÷ 10
 
x 10
x 100
x 1000

 

Néanmoins, pour des raisons historiques, pratiques ou culturelles, d’autres systèmes cohabitent avec le système international et sèment parfois le trouble chez ceux qui essaient de comprendre.

Nous allons donc essayer de faire le tri parmi ces unités, en indiquant toujours au moins :

    1.1. Longueur, distance
SI : mètre (m)

Unités usuelles : tous les multiples ou sous multiples du mètre, selon la grandeur.

  • centimètre (cm) : 100 cm = 1 m (ou 1 cm = 0,01 m)
  • kilomètre (km) : 1 km = 1000 m (ou 1 m = 0,001 km)
    1. 1.2. Surface
    SI : mètre carré (m2) : c’ est un carré de 1 mètre de coté

    Unités usuelles : certains multiples ou sous multiples du mètre carré, selon la grandeur.

  • centimètre carré (cm2) : c’est un carré de 1 cm de coté
  • kilomètre carré (km2) : c’est un carré de 1 km de coté
    1. 1.3. Volume
    SI : mètre cube (m3) : c’ est un cube de 1 mètre d’arête

    Unités usuelles :

  • litre (l) : 1000 l = 1 m3 (ou 1 l = 1 dm3)
  • centimètre cube (cm3) : c’est un cube de 1 cm d’arête (1 l = 1000 cm3)
  • millilitre (ml) : 1000 ml = 1 l (ou 1 ml = 0,001 l = 1 cm3)
    1. 1.4. Masse
         
      C’est la grandeur mesurée sur une balance, que tout le monde (sauf les physiciens) appelle (par abus de langage) le poids.

      SI : kilogramme (kg)

      Unités usuelles : parfois certains multiples ou sous multiples du kg (1 tonne = 1000 kg)
       
       

         
      1.5. Temps
       
      1.6. Vitesse
       
      1.7. Température
    SI : Kelvin (K) : l’eau pure gèle à 273 K et bout à 373 K

    Unités usuelles : degré Celsius (°C) : l’eau pure gèle à 0 °C et bout à 100 °C

       
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    2. Résolution des problèmes

    La théorie de la plongée est et doit rester accessible à tous. En effet, même si certains problèmes peuvent sembler un peu hermétiques au premier abord, on vérifiera à l’usage que, pour peu qu’on applique une méthode de résolution, rien de ce qui est demandé n’est réellement compliqué.

       

      2.1. Comprendre ce qui est demandé

    Cela semble évident, et pourtant…

    Lisez les énoncés, calmement et complètement avant toute autre chose.

    Après cette lecture, vous devez être en mesure de répondre à des questions qui, si elles sont simples, n’en sont pas moins indispensables :

    Si on sait répondre à ces quelques questions, c’est qu’on cerne le problème et qu’on peut passer à la suite…

    La résolution devra indiquer explicitement ces étapes afin de permettre au correcteur de suivre votre démarche.
     
     

      2.2. Poser le problème
         
      Dans le cas d’un problème de physique, écrivez la loi que vous aller utiliser et indiquez ce que vous cherchez (inconnue) et ce que vous connaissez (données), avant tout calcul.

      Dans le cas d’un problème de tables, dessinez le profil de la plongée et reportez sur le schéma ce que vous connaissez (données), avant tout calcul.
       

         
      2.3. La résolution proprement dite
         
      Selon la nature du problème à traiter, les connaissances nécessaires et la méthode à appliquer varient. Il n’en reste pas moins que, dans les deux cas, il est essentiel d’avoir une logique de résolution et de s’y tenir
         
        Cas d’un problème de physique
        Une fois le problème posé, on va, en général, être ramené à la résolution d’une équation. Rappelons donc quelques notations et règles d’algèbre qu’on sera souvent amené à appliquer lors de la résolution de tels problèmes.
    Exemple :
    L’équation 
    est logiquement équivalente à : 
    Exemples :
     
    1- L’équation 
    est logiquement équivalente à : 
    2- L’équation 
    est logiquement équivalente à : 

       
     
     
    Exemple 1 : On veut savoir combien coûtent 250 grammes des cerises à 32 F/kg

    On notera " x  " le prix recherché, l’inconnue de notre problème.
    On suppose que pour x F, on aura 250 g, et on sait que pour 32 F, on a 1 kg, soit 1000 g,
    Pour symboliser ces proportions, on peut écrire :

    , soit 

    La réponse est donc 8 francs
     

    Exemple 2 : On veut savoir combien de cerises à 32 F/kg on pourra acheter avec 24 francs.

    On notera " x  " la quantité recherchée, l’inconnue de notre problème.
    On suppose que pour 24 F, on aura x g, et on sait que pour 32 F, on a 1 kg, soit 1000 g,
    Pour symboliser ces proportions, on peut écrire :

    , soit 

    La réponse est donc 750 grammes.
     
     

        Cas d’un problème de tables
        Une fois le problème posé, on va, en général, être conduit à calculer des temps, exprimés en heures et minutes. Il n’y a aucune difficulté théorique dans ce type de calcul.
        Rappelons toutefois qu’il est essentiel de poser les opérations afin d’éviter toute étourderie.
         
      2.4. La formulation du résultat
    Ne l’oublions pas, l’énoncé revient à poser une ou des questions. Le correcteur ne pourra considérer l’exercice comme complètement fait que si la ou les réponses figurent après les calculs qui viennent d’être faits.

    Même si le correcteur considèrera toujours votre logique, la méthode que vous avez employée et les calculs que vous avez faits, ne l’obligez pas à chercher le résultat : Exprimez et présentez clairement vos résultats.
     
     

    Rappelons aussi qu’un résultat est souvent un nombre, mais qu’il est généralement accompagné d’une unité, tout aussi importante que le résultat du calcul.

    N’oubliez pas d’exprimer un résultat complet : valeur numérique et unité.

    Enfin, vérifiez vos résultats : prenez ce temps qui vous évitera souvent bien des soucis

       
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    3. Conclusion

    Ces quelques révisions et conseils généraux étant posés, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet et aborder les différents chapitres de nos cours théoriques.

    Gardez présent à l’esprit le fait que ces cours doivent avoir un rapport direct avec la plongée. Si vous ne voyez pas ce rapport, demandez à ce qu’on vous l’explique. Si on ne peut vous l’expliquer, tirez en les conclusions qui s’imposent…

    En conclusion, disons qu’il n’existe pas de " théoricien de la plongée ", n’en déplaise à certains. En revanche, comprendre, quel que soit son niveau de pratique, ce qu’on fait, pourquoi on le fait et pourquoi certaines règles existent et doivent être suivies constitue sans aucun doute le début d’une autonomie maîtrisée.

    Alors, bon courage et… bonne autonomie !
     

       
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    Dernière mise à jour : 15 aoùt 2000
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