Matériel

SOMMAIRE





1. Introduction *

2. Le bloc *

3. Le detendeur *

4. La stab *

5. Le profondimètre, le manomètre et le compas *

6. L’ordinateur de plongée *
 
 
 
 


1. Introduction

Le but de cet exposé est de vous permettre d’acquérir les connaissances générales sur le fonctionnement de votre matériel, afin de :

Au delà de cet objectif, certains aspects de cet exposé sont purement issus de la réglementation
     
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2. Le bloc

Il existe différents modèles de blocs, de capacité différente :
 
 
 
 

Type
Pression de service
mono de 12 l
200 b
mono de 15 l
200 b ou 230 b
bi de 2 X 9 l
176b ou 200 b
bi de 2 X 12 l
176b ou 200 b

 
 
 

Matière : acier ou alu

Les blocs doivent obligatoirement porter les inscriptions suivantes :

Sont obligatoires : Précautions à prendre : Certains blocs sont encore équipés d’une réserve, mais ce dispositif est en voie de disparition, du fait de l’utilisation de manomètres qui offrent plus de sécurité.
Principe : un clapet, poussé par un ressort taré à environ 50 bar, vient obturer la sortie de l’air. Un mécanisme de tringlerie permet de comprimer le ressort et de maintenir ainsi le clapet ouvert.
     
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3. Le detendeur

Le détendeur à pour fonction de fournir de l’air à volonté, à pression ambiante.

Principe de fonctionnement :

Un détendeur est constitué d’un boîtier dans lequel on trouve les éléments suivants :

Au repos : le système est en équilibre. La pression absolue s’exerce de part et d ‘autre de la membrane. Le clapet est maintenu fermé

A l’inspiration : l’appel d’air crée une dépression dans la chambre sèche ; la membrane s’abaisse, entraîne le pointeau qui vient ouvrir le clapet, permettant ainsi à l’air de passer.

A la fin de l’inspiration, le ressort ramène le clapet sur le siège et le système repasse à l’état de repos.

A l’expiration : le plongeur souffle, entraînant une surpression dans la chambre sèche, qui soulève la soupape d’expiration pour laisser échapper l’air ; la membrane est repoussée vers le haut.
 
 
 
 

Il existe des détendeurs à 1 ou 2 étages :

détendeurs à 1 étage : L’air de la bouteille est détendu directement à la pression ambiante.

Cette première génération de détendeurs a permis le développement de la plongée. Ces détendeurs présentent pas mal d’inconvénients et ne sont plus très utilisés aujourd’hui en plongée loisir.

Ils présentent un intérêt pour les photographes, car les bulles sont évacuées à l’arrière au niveau du bloc, ce qui facilite la prise de vues.
 

détendeurs à 2 étages : L’air est détendu en 2 étapes, grâce au montage en série de 2 éléments qui fonctionnent sur le principe ci-dessus :

Il existe un nombre important de détendeurs sur le marché : Les critères principaux qui doivent guider le choix d’un détendeur sont son confort et sa fiabilité.
 

Conseils de choix à l’achat :

Il est indispensable de choisir un détendeur compensé, qui permettra de minimiser l’effort inspiratoire en profondeur, qui est un facteur non négligeable d’essoufflement ;
Pour la même raison, il faudra veiller à ce que le détendeur soit " bien réglé " (cf. § révision).
Les réglages sont affaire de goût, il faut néanmoins ne pas oublier que plus le mécanisme est compliqué et plus le risque de panne est important.
Enfin, certains modèles de détendeur ont fait leurs preuves au fil des ans, on peut donc leur faire confiance.
 

Entretien :
 

  • Entretien courant :

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    Après chaque plongée, rincer soigneusement à l’eau douce, bouchon fermé pour le premier étage.
    Entre chaque utilisation, maintenir votre détendeur à l’abri du soleil, des chocs et des vibrations.
    Périodiquement, ouvrir le 2ème étage pour nettoyer la membrane (sable) et vérifier l’état des joints. Au besoin, les changer.
     
     

  • Révision :

  •  

     

    Faire réviser une fois par an ou moins selon utilisation. Il est conseillé de ne pas démonter soi-même le détendeur, pour des raisons de sécurité, et de complexité des mécanismes, qui nécessitent en général des outillages particuliers. Qui plus est, les fabricants dégagent leur responsabilité pour le matériel qui n’a pas été entretenu par un agent agréé.


    Symptômes et pannes les plus fréquents :

    sinon, il est nécessaire de rechercher la panne
       
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    4. La stab

    Principe de fonctionnement :
    Gilet gonflable branché sur la moyenne pression. La stab se gonfle au moyen d’un direct system et est équipée de purges (lente et rapide).

    Il existe des stabsenveloppantes (non réglables) (fig. 1) et des stabs réglables(fig. 2), en général utilisées dans les clubs. Le volume d’air d’une stab varie en fonction de la taille, donc de la corpulence du plongeur.
     
     

    Fig. 1
    Fig. 2

    A l’achat, il convient d’en essayer plusieurs et de choisir celle dans laquelle on se sent le plus confortable. Ne pas oublier de prévoir l’épaisseur de la combinaison : le mieux est donc de faire l’essayage habillé et non pas en T-shirt.

    Il est important de choisir un modèle équipé de purges rapides haute et basse.

    Symptômes des pannes les plus fréquentes :

       
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    5. Le profondimètre, le manomètre et le compas

     
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    6. L’Ordinateur de plongée


     
     
     
     

    Principe de fonctionnement :

    On a vu que les tables MN 90 considéraient une plongée à profil carré, et prenaient en compte la profondeur max. et le temps total de plongée. Un ordinateur fonctionne par échantillonnage, c’est a dire qu’il mesure la profondeur à intervalle donné et établit à cette fréquence le profil de la plongée.

    L’ordinateur dispose en mémoire d’un modèle physiologique de décompression. Le capteur mesure périodiquement la pression (donc la profondeur) et la température. Par calcul, en intégrant ces paramètres au modèle, il détermine la saturation en azote des différents tissus et affiche les paramètres de décompression correspondants. En cas de situation critique (vitesse de remontée trop rapide), il émet une alarme sonore et visuelle.














    Différences avec les tables :

    Conséquence :
     


    Entretien :
     

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    Dernière mise à jour : 15 aoùt 2000
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