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2. Le bloc *
4. La stab *
5. Le profondimètre, le manomètre et le compas *
Le but de cet exposé est de vous permettre d’acquérir les connaissances générales sur le fonctionnement de votre matériel, afin de :
Il existe différents modèles de blocs, de
capacité différente :
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Matière : acier ou alu
Les blocs doivent obligatoirement porter les inscriptions suivantes :
Le détendeur à pour fonction de fournir de l’air à volonté, à pression ambiante.
Principe de fonctionnement :
Un détendeur est constitué d’un boîtier dans lequel on trouve les éléments suivants :
Au repos : le système est en équilibre. La pression absolue s’exerce de part et d ‘autre de la membrane. Le clapet est maintenu fermé
A l’inspiration : l’appel d’air crée une dépression dans la chambre sèche ; la membrane s’abaisse, entraîne le pointeau qui vient ouvrir le clapet, permettant ainsi à l’air de passer.
A la fin de l’inspiration, le ressort ramène le clapet sur le siège et le système repasse à l’état de repos.
A l’expiration : le plongeur souffle, entraînant
une surpression dans la chambre sèche, qui soulève la soupape
d’expiration pour laisser échapper l’air ; la membrane est repoussée
vers le haut.
Il existe des détendeurs à 1 ou 2 étages :
détendeurs à 1 étage : L’air de la bouteille est détendu directement à la pression ambiante.
Cette première génération de détendeurs a permis le développement de la plongée. Ces détendeurs présentent pas mal d’inconvénients et ne sont plus très utilisés aujourd’hui en plongée loisir.
Ils présentent un intérêt pour les
photographes, car les bulles sont évacuées à l’arrière
au niveau du bloc, ce qui facilite la prise de vues.
détendeurs à 2 étages : L’air est détendu en 2 étapes, grâce au montage en série de 2 éléments qui fonctionnent sur le principe ci-dessus :
Conseils de choix à l’achat :
Il est indispensable de choisir un détendeur compensé,
qui permettra de minimiser l’effort inspiratoire en profondeur, qui est
un facteur non négligeable d’essoufflement ;
Pour la même raison, il faudra veiller à
ce que le détendeur soit " bien réglé " (cf. §
révision).
Les réglages sont affaire de goût, il faut
néanmoins ne pas oublier que plus le mécanisme est compliqué
et plus le risque de panne est important.
Enfin, certains modèles de détendeur ont
fait leurs preuves au fil des ans, on peut donc leur faire confiance.
Entretien :
Entretien courant :
Après chaque plongée, rincer soigneusement à l’eau douce, bouchon fermé pour le premier étage.
Entre chaque utilisation, maintenir votre détendeur à l’abri du soleil, des chocs et des vibrations.
Périodiquement, ouvrir le 2ème étage pour nettoyer la membrane (sable) et vérifier l’état des joints. Au besoin, les changer.
Révision :
Faire réviser une fois par an ou moins selon utilisation. Il est conseillé de ne pas démonter soi-même le détendeur, pour des raisons de sécurité, et de complexité des mécanismes, qui nécessitent en général des outillages particuliers. Qui plus est, les fabricants dégagent leur responsabilité pour le matériel qui n’a pas été entretenu par un agent agréé.
Symptômes et pannes les plus fréquents
:
Principe de fonctionnement
:
Gilet gonflable branché sur la moyenne pression.
La stab se gonfle au moyen d’un direct system et est équipée
de purges (lente et rapide).
Il existe des stabsenveloppantes (non réglables)
(fig. 1) et des stabs réglables(fig. 2), en général
utilisées dans les clubs. Le volume d’air d’une stab varie en fonction
de la taille, donc de la corpulence du plongeur.
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A l’achat, il convient d’en essayer plusieurs et de choisir celle dans laquelle on se sent le plus confortable. Ne pas oublier de prévoir l’épaisseur de la combinaison : le mieux est donc de faire l’essayage habillé et non pas en T-shirt.
Il est important de choisir un modèle équipé de purges rapides haute et basse.
Symptômes des pannes les plus fréquentes :
Zone rouge = réserve, entre 0 et 50 bars
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Principe de fonctionnement :
On a vu que les tables MN 90 considéraient une plongée à profil carré, et prenaient en compte la profondeur max. et le temps total de plongée. Un ordinateur fonctionne par échantillonnage, c’est a dire qu’il mesure la profondeur à intervalle donné et établit à cette fréquence le profil de la plongée.
L’ordinateur dispose en mémoire d’un modèle physiologique de décompression. Le capteur mesure périodiquement la pression (donc la profondeur) et la température. Par calcul, en intégrant ces paramètres au modèle, il détermine la saturation en azote des différents tissus et affiche les paramètres de décompression correspondants. En cas de situation critique (vitesse de remontée trop rapide), il émet une alarme sonore et visuelle.
Différences avec les tables :
Entretien :
Dernière mise à jour : 15 aoùt
2000
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